Samedi 6 décembre, de 10h30 à midi, nous étions une centaine à écouter Maylis de Kérangal, transportés notamment par sa voix magnifique lorsqu’elle nous a lu le début de « Réparer les vivants ».

Peut-être vous souvenez-vous de cet article sur « Réparer les vivants »?(http://leglob.viabloga.com/news/reparer-les-vivants )

Il y a eu des prises de notes fébriles mais je préfère me fier à Marie-Claire Poirier et son blog « A bride abattue » (http://abrideabattue.blogspot.fr/2014/12/rencontre-avec-maylis-de-kerangal.html ) où elle a quasiment retranscrit toute notre interview.

Dans une discussion à bâtons rompus, nous avons abordé une foule de sujets, de la lecture à haute voix d’un texte en devenir jusqu’à la place de la littérature et des femmes dans le sport.

Pour nous, c’était Noël avant l’heure !! Une auteure sans hauteur, bouleversante de naturel, venue nous raconter son aventure d’écrivain, comment on vient à l’écriture…Dans son cas, cela a commencé en 1997, plutôt conjoncturellement ! Comment on continue, comment il faut s’isoler car l’écriture ne va pas de soi. Elle nous a parlé des personnages qu’elle convoque et de l’onomastique abusive qu’elle leur applique, de ses romans et du collectif de héros qui suit une trajectoire définie au préalable.

Le succès ne l’a pas rendue fière, peut-être un peu étonnée. Mais nous pouvons dire que son œuvre est déjà « lagarde&michardisée » : étudiée avec bonheur en lycée et collège. « Réparer les vivants » a non seulement récolté de nombreux prix mais s’est aussi retrouvé au programme de congrès de chirurgie transplantatoire. Il y en a qui seraient imbus de leur succès pour moins que cela mais elle a l’air de s’en réjouir, tout simplement.

Nous aurions bien voulu discuter avec elle toute la journée, sans nous lasser.

Elle est restée une heure ensuite à dédicacer ses romans et discuter sympathiquement avec des lecteurs enthousiastes. La Passerelle a dû effectuer une 2^e livraison, quel succès !!

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