Le Prix des médiathèques : Côté noir, Côté Polars


Après Olivier Truc en 2013 et son livre « Le dernier Lapon » (Métailié) qui a transporté les lecteurs sur les terres enneigées de Laponie à la recherche du tambour chaman volé et de crimes commis, après Dolores Redondo en 2014 pour « Le gardien invisible » (Stock) et ses croyances basques, Qui sera notre grand gagnant de cette 3ème édition du Prix des médiathèques d’Antony, catégorie Polars ?

Dans cette sélection 2015, vous allez côtoyer l’enfer.

 

Dans « Le village » de Dan Smith (Le Cherche Midi), vous suivrez des villageois partis à la recherche d’une fillette kidnappée dans leur village ukrainien par un serial-killer. L’histoire des relations entre l’Ukraine et la Russie est au cœur de ce thriller à forte dose d’émotions.






John Gaines aussi a connu l’enfer. Au Vietnam. Aujourd’hui shérif dans l’Etat du Mississippi, il découvre le corps intact d’une jeune fille disparue il y a 20 ans. Cette enquête lui permettra-t-elle de se racheter des pêchés commis pendant la guerre ?. « Les neuf cercles » (Sonatine) de R.J. Ellory révèle la part d’ombre que chacun porte en soi.





Le commissaire Darlac n’a, quant à lui, aucun scrupule. Avoir collaboré avec les nazis pendant la guerre, c’est du passé. Et cela lui a profité ! Mais quelqu’un n’a pas oublié, lui. Il est revenu d’entre les morts pour se venger. Dans « Après la guerre » (Rivages), Hervé Le Corre place la vengeance au cœur de ce livre et nous montre le passé sombre de Bordeaux, sa ville natale.





Qui veut la peau de l’inspecteur Chen ? Tombé en disgrâce, il tente de comprendre les raisons de son éviction. Cette enquête n’est pas sans danger. La mort d’un homme d’affaires américain et l’ascension d’un homme politique proche du pouvoir éveillent ses soupçons. Qiu Xialong, dans « Dragon bleu, tigre blanc » (Liana Lévi), nous emmène une nouvelle fois à Shanghaï avec son héros récurrent, amateur de poésie, de proverbes chinois et de recettes traditionnelles locales. La corruption et les privilèges de la société et de la classe politique chinoise y sont dénoncés.

 

Une femme, pour clore cette sélection.

Elle est une figure majeure de la littérature nordique. Et inaugure, chez Mercure de France, la collection « Mercure noire » qui compte, dixit la directrice de collection, « casser les codes de la narration » et « proposer d’autres voix, d’autres personnages ».

Pari réussi. Pour son premier polar, « Lola à l’envers », Monika Fagerholm dissèque le monde de l’adolescence. Destination la Finlande et la station balnéaire de Flatnäs. Jana Marton y revient, 17 ans plus tard, 17 années après avoir découvert le corps de Flemming Petterson. 17 années à vivre dans la peur. C’est le pistolet dans la poche qu’elle se rend à l’invitation de Minnie Bach, qui faisait alors partie de la jeunesse dorée de la ville. La vérité est proche. C’est dans une ambiance pleine de mystères que Monika Fagerholm vous invite à partager son univers inquiétant.



« La vérité ou un gage »

Lisez et votez pour votre Polar préféré !

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