Cambourakis
2012

C’est un genre qui ne m’attire pas trop mais j’avais été initiée par ma sœur qui sur son blog chronique des BD. Et puis désormais, je partage un bureau avec Antoine qui lui est tombé dedans quand il était petit. Alors que voulez-vous, bon gré mal gré je m’en accommode. Bien sûr je me bats pour que tout le bureau ne soit pas envahi par les BD ! Donc j’en vois passer et puis de temps en temps, j’ai un coup de cœur. L’année dernière, j’avais chroniqué L’Empoisonneuse. Je remarque que je suis très attirée par les BD en noir et blanc.

Je vais vous parler de Frances. C’est dans une émission avec le chanteur Dominique A sur Arte, que j’ai vu un reportage sur Joanna Hellgren, jeune suédoise ayant vécu deux ans à Paris. Elle est l’auteure de Frances, une bande dessinée. Quand l’épisode trois est paru, j’ai eu envie de lire les deux autres.

Le trait est fin, crayonné. Le dessin a l’air enfantin, mais ne vous y fiez pas, le propos lui est grave. Frances est une petite fille qui va être recueilli par sa tante après la mort de son père.

Elle arrive en ville, dans un milieu inconnu. Elle est déracinée et sa famille vit dans les non-dits. Ce n’est pas facile de trouver sa place. Chaque personnage est attachant. L’auteur revient sur leur passé et tisse une chronique à la fois familiale et sociale. Mais je ne vais pas vous raconter toute l’histoire. Je me suis laissée captivée par ce dessin, cette narration. Je vous invite à découvrir cette auteure. Voici quelques planches qui vous feront comprendre mieux que des mots pourquoi je me suis attachée à cette bande dessinée.

Retrouvez Frances dans les médiathèques d'Antony

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