La tomate fait de l’ombre à la roquette : défense et illustration de l’agroécologie.

L’agroécologie n’a plus de secret pour le public réuni à la médiathèque Arthur Rimbaud le samedi 7 février pour écouter Nicolas Bel expert en agriculture urbaine et vulgarisateur de talent.

Ce jardinier des toits, agronome, titulaire d’une agrégation de mécanique, inspiré par le bio mimétisme a su communiquer à l’assistance ses connaissances avec clarté, enthousiasme et conviction. A travers l’exemple de l’aménagement du toit d’AgroParisTech, véritable laboratoire à ciel ouvert il nous a démontré que créer un potager en pleine terre sur un balcon, un toit ou une terrasse est non seulement possible mais utile à la cité.

Comment et pourquoi faire un potager urbain ?

L’importance d’avoir un bon substrat, écosystémisé est un gage de productivité durable. Les déchets urbains utilisés comme ressources sont à la base de ce « terreau » sur lequel les plantes vont pouvoir se développer et fructifier : bois, marc de café, déchets ménagers aidés par quelques champignons et vers de terre : voilà la formule magique !

Vous avez déjà limité les arrosages, participé aux efforts de votre commune pour réduire le gaspillage et favoriser le recyclage.

Plantez ensuite des espèces locales en privilégiant les variétés ayant une vrai valeur ajouté. Tomates, herbes aromatiques, mesclun, fleurs comestibles…sont les stars du jardin urbain !

En associant des plantations qui accueillent insectes et oiseaux prédateurs de nuisibles, mine de rien, un véritable écosystème urbain se crée qui va pouvoir jouer son rôle de régulateur des pluies d’orage et de climatiseur naturel.

Envie de vous lancer dans l’aventure du potager ?

Le livre Potager Urbain de Nicolas Bel est une mine de conseils pratiques, faciles à mettre en œuvre et qui s’adaptent à tous les besoins des citadins.

Vous pouvez aussi consulter la sélection en feuilletant la brochure ci-dessous :

Pour autant, si les participants à cette rencontre ont semblé convaincus par la démonstration, ils ont manifesté leur souhait d’étendre le débat par de nombreuses questions. Echanges de pratiques de jardiniers mais aussi interrogations sur l’avenir de la nature dans nos villes et le rôle que chaque citoyen peut y tenir ont clôturé cette après-midi.