Prévue du 2 au 23 février, « La Science se Livre » a continué dans les Médiathèques d’Antony avec l’exposition, à la Médiathèque Anne Fontaine, du Club Ciné Photo Son d’Antony jusqu’au 10 mars.
Que s’est-il passé ?
2 ateliers d’archéozoologie avec l‘INRAP (pour identifier des os d’animaux et par là les comportements humains de l’Antiquité), 1 séance Médiados (pour apprivoiser un terrible monstre !), 2 ciné-débats (pour s’extasier sur les petits porcelets ou s’inquiéter sur l’élevage de haute technologie chez les bovins), 1 conférence sur la sagesse animale (ou comment les animaux peuvent nous rendre plus humains) sans oublier l’atelier-bricolage du 28 février où nous pourrons fabriquer un totem !
Mais…qu’est-ce que ce concept de sagesse animale ? Les animaux peuvent nous rendre plus humains ? Vous étiez une bonne quarantaine, tous âges confondus, à venir écouter la conférence inaugurale de La science se Livre 2019 à Antony. C’était en plus la journée mondiale de l’intelligence animale !
A partir du livre de Norin Chaï, vétérinaire responsable de la Ménagerie du MNHN, samedi 2 février, son assistant le Dr Duby, vétérinaire à la Ménagerie aussi, était venu donner une conférence. Ils sont vétérinaires spécialisés en faune sauvage, donc nutritionnistes (glaces au sang pour les tigres pendant la canicule ou bien pastèques rafraîchies pour les orang outans), phytothérapeutes, zootechniciens, masseurs-kinésithérapeutes, manageurs d’équipe de soigneurs, formateurs, psychologues, de plus en plus administratifs aussi…Ils constatent au quotidien que les animaux vivent en harmonie avec ce qui les entoure, qu’il y a des cultures comme des intelligences animales, que les animaux sont doués de sensibilité donc peuvent et doivent avoir des droits, qu’ils pratiquent le langage du cœur, faute de pratiquer un langage parlé. A l’aide de courtes séquences vidéo, le Dr Duby nous a donné plein d’exemples de l’intelligence individuelle et de la sagesse universelle des animaux.
En captivité, les soins sont beaucoup moins aisés quand les vétérinaires et les soigneurs sont stressés : si on a peur, on devient un danger qui n’existait pas. Et les animaux ne comprenant pas pourquoi on a peur, cela engendre des situations parfois complexes.
Le saviez-vous ? La tolérance aide à la préservation de l’espèce : chez les flamants roses, les couples homosexuels adoptent des poussins. Certes, la violence est présente chez les animaux - les guerres de clans des chimpanzés sont épiques, et un cinquième des suricates es tué…par un autre suricate ! -mais elle ne dure pas. La relation humain-animal, comme dans le cadre de l’équithérapie par exemple, nous permet de renouer avec nos émotions, notre animalité.
Si les vétérinaires s’interrogent sur la vie en captivité - ils font leur possible pour créer des groupes sociaux et favoriser le bien-être animal - celle-ci permet la conservation d’espèces qui ont perdu leur environnement naturel, de préserver des espèces et une biodiversité indispensables à notre survie.
Lien croisé
Samedi 30/03/2019 à 12:52
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