Les trouvailles du Café-Lire

Chaque mois des idées de lectures éclectiques par des lecteurs passionnés.

 

Cinq livres qui étonnent, c’est la sélection que nous vous proposons.

Une libération devient un chemin raide à parcourir, un pianiste joue avec une main morte, des ennemis ne sont pas ceux que l’on croit, des souvenirs déforment la réalité, un bonheur dépend de la chance d’être ou ne pas être abandonné par sa mère, de quoi vous surprendre et vous régaler.

 

 

Des jours d’une stupéfiante clarté d’Aharon Appelfeld – Editions de L’olivier, 2018

 

Un sujet peu traité sur l’ouverture des camps de concentration après la guerre de 1940 et le retour des libérés dans leurs foyers, souvent livrés à eux-mêmes sur les chemins. Le jeune Théo rentre chez lui en Autriche, il rencontre sur sa route d’autres rescapés abimés par leur séjour dans les camps. La libération ne résout ni n’efface tous les problèmes, Comment vivre avec le souvenir de l’horreur, de la déshumanisation, comment reconstruire un foyer parti en miettes.

 

Concerto pour la main morte d’Olivier Bleys – Albin Michel, 2013

 

Dans un village de 40 habitants en Sibérie, le héros, désœuvré, veut partir par le bateau qui fait escale une fois par semaine sur le Ienisseï, quand un Français débarque avec un piano. Il décide de l’héberger pour gagner l’argent nécessaire à son départ. L’histoire du pianiste se dévoile peu à peu, celle de sa main bloquée aussi.

 

Ceux de 14 de Maurice Genevoix – Flammarion, 2018

Une superbe écriture pour une véritable histoire, un ouvrage qui donne un éclairage sans fioriture sur l’accueil des villageois près des tranchées en Alsace et Lorraine, sur les relations avec l’ennemi tout proche, les moments de camaraderie mais aussi la dureté de certaines relations.

 

Hôtel Waldheim de François Vallejo – Viviane Hamy, 2018

 

Surprenant. Le héros, français, reçoit des cartes postales de Davos. Il reconnait les lieux où il a séjourné avec sa tante dans son adolescence, se rappelle les clients rencontrés, dans le contexte de guerre froide des années 1975. Intéressant sur le décalage entre le souvenir et ce qui  été réellement vécu, pour la réflexion sur le rôle et le fonctionnement de la mémoire, dans une écriture fluide.

 

 

Au petit bonheur la chance d’Aurélie Valogne – Mazarine, 2018

 

Un roman « feel good ». En juillet 1968, mémé Lucette vit dans un vieil immeuble. Son petit-fils de 6 ans est un rayon de soleil pendant les vacances qu’il passe avec elle. Sa mère ne vient pas le chercher à la fin des vacances. Il mène une vie sereine et joyeuse avec sa grand-mère, mais rencontre plusieurs épreuves. Gaucher, il doit affronter ce qui est considéré à l’époque comme un handicap. Sa mère vient le rechercher après 3 ans d’absence mais il découvre un milieu très perturbé, l’opposé du cocon de sa vie avec sa grand-mère.

 

 

Nous en avons aussi parlé :

 

- Les quatre saisons de l’été de Grégoire Delacourt – J.C. Lattes, 2015

- La terre du bout du monde (Lands beyond the sea) de Tara McKinley – L’archipel, 2013

- Le prince à la petite tasse d’Emilie de Turckheim – Calmann-Levy, 2018

- Le meurtre du commandeur : 1, Une idée apparait et 2 : La métaphore se déplace de Haruki Murakami – Belfond 2018

- Scène de la vie villageoise d’Amos Oz – Gallimard, 2010

- Le peintre d’éventail de Hubert Haddad – Zulma, 2013


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  1. Lien croisé

    Anonyme
    Vendredi 22/03/2019 à 07:05

    Site des médiathèques d'Antony : " 2 au 23 février, « La Science se Livre » a continué dans les Médiathèques d'Antony avec l'exposition, à la Médiathèque ...vendredi 15 mars 2019 17:02Les trouvailles du Café-Lire"