L’Olivier
2010
SELECTION DU PRIX DU ROMAN D'ANTONY 2011
Mathias, la quarantaine, vit une petite vie tranquille à Paris. Il rédige les discours du Maire, visiblement content de contribuer avec modestie et discrétion au développement de cette ville qu’il aime profondément. Sa vie sentimentale est sans histoire, sans engagement, rythmée comme du papier à musique : une fois par semaine, le même hôtel, la même sympathique jeune femme, la même ambiance… Mais un jour, sans crier gare, la matraque d’un policier parisien décide de rencontrer le crâne de Fata Okoumi, richissime femme d’affaires africaine, ce qui, par ricochet va faire basculer la vie de notre obscur petit fonctionnaire.
Chargé par le maire de se rendre à l’hôpital pour tenter de réparer l’offense, Mathias va se prendre d’amitié pour l’exigeante et puissante femme jusqu’à tenir à réaliser coûte que coûte sa dernière volonté : faire disparaître Paris !
De l’humour indissociablement mêlé à de la gravité, des situations incroyables dans des contextes hyperréalistes, une recherche perpétuelle du « connais-toi toi même », des quêtes amoureuses balbutiantes, une bonne dose d’amitié, une critique de la société de consommation en « toile de fond » mais bien présente tout de même, du tragicomique, du surnaturel, le tout saupoudré de paradoxes, d’absurde, de tendresse et de rire ; autant d’ingrédients qui composent l’œuvre de Martin Page et qui se retrouvent dans ce livre, plus engagé politiquement que les autres, prix Ouest France-Etonnants voyageurs en 2010.
A consommer sans modération !
Retrouvez ce roman dans les médiathèques d'Antony
La Disparition de Paris... Martin Page
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Mots-clés Prix du roman 2011, Roman, France
La disparition de Paris
Vendredi 06/05/2011 à 16:26
Ce livre est décevant et ce n'est pas du tout à quoi je m'attendais.
Fata Okoumi joue une victime alors qu'elle est une femme manipulatrice. Nous sommes "censés" prendre parti pour cette femme qui finalement se révèle un problème. A quoi bon faire disparaître Paris ?
Il suffisait de juger le policier et de montrer ses papiers. Cela aurait éviter une histoire à la fin plus que ridicule. Détruire un immeuble pourrait rendre la vie ? Absurde. On ne s'attache à aucun personnages. Notamment les enfants de Fata Okoumi qui sont arrogants. Le héros est d'un banal qui au moins finit par découvrir la vérité sur Fata Okoumi. Seulement la toute fin -construire une ville en Afrique- prend tout son sens.