Une soirée avec Cécile Coulon

Rencontre avec une auteure pétillante

Un jeudi de mai, à la nuit tombée, nous avons eu le plaisir de rencontrer Cécile Coulon, qui nous a séduits en septembre dernier avec son dernier roman, Le Rire du grand blessé. Une belle occasion de faire sa connaissance et d’en apprendre plus sur ses romans pour la trentaine de personnes présentes.

C’est une jeune femme pétillante, chaleureuse et volubile que nous avons découverte et bombardée de questions, sur son parcours et ses inspirations bien sûr, mais aussi sur son écriture et son goût pour la musique et la littérature.

Son âge lui vaut d’être rangée parmi les jeunes auteurs, ce qui la gêne un peu : « Un jour je ne serai plus jeune, et même si aujourd’hui j’ai moins la sensation d’être enfermée dans une catégorie, c’est juste que j’ai fait ce que j’aime tôt. » Et en lisant ses textes, on sent bien quel plaisir elle prend à écrire !

En quelques années, Cécile Coulon a écrit quatre romans et un recueil de nouvelles. A chaque fois, quelques mots suffisent pour faire naître des images : la maison au milieu des bois de Thomas Hogan (Le Roi n’a pas sommeil), la silhouette d’Eddy, le vieux copain de Lua dans Méfiez-vous des enfants sages. Elle nous emmène en Amérique à la suite de Lua ou des adolescents de Sauvages, et plus souvent encore en des lieux qui ne sont nulle part précisément et partout à la fois. Jamais de date précise non plus, et c’est un choix délibéré de sa part.

Elle nous a dit écrire en musique, d’ailleurs vous trouverez la bande originale de l’écriture de Méfiez-vous des enfants sages : lire un roman en écoutant la musique qui a accompagné sa création, une expérience originale !

Elle ne recule pas non plus devant les défis : en témoigne Les rouflaquettes électriques, un objet ludique réalisé en collaboration avec l’illustratrice Véra Donic. Le défi : écrire une histoire complète en seulement sept chapitres présentés sur sept véritables cartes postales. Court donc, très court. Un récit comme elle aime les lire.

Comment s’y prend-elle pour que son écriture soit aussi efficace et évocatrice ? Elle écrit, beaucoup. Puis elle lit à haute voix, elle écoute le rythme de son écriture, cherche à en magnifier la musique. Et surtout elle enlève beaucoup de choses.

« Vous écrivez plus à la gomme qu’au crayon ! » lui dit un jour Olivier Barrot. Elle rit en nous disant cela, reconnaît que c’est vrai et qu’il lui a parfois fallu rajouter des chapitres avant de publier un roman.


Elle nous a confié avoir plusieurs projets d’écriture, en plus de sa thèse, et poster des inédits et des poèmes sur sa page personnelle sur un célèbre réseau social.



A propos de ses trois romans parus aux éditions Viviane Hamy:


Retrouvez les livres de l'auteur dans les Médiathèques d'Antony.


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  1. Lien croisé

    Anonyme
    Mardi 15/07/2014 à 16:51

    Site des médiathèques d'Antony : " Nous sommes heureux de vous présenter le palmarès de la 9e édition du concours BD d'Antony ...vendredi 23 mai 2014 10:12Une soirée avec Cécile Coulon"