Bon ! je vous avais laissé entre deux femmes délaissées réagissant très différemment. Nous restons dans l’univers féminin avec Djian.
Le Djian, couverture des Inrocks de la semaine du 22 au 28 août. J’aime le style, la langue qu’il utilise, il a le sens des dialogues, pas l’histoire. Je ne parviens pas à m’intéresser à Michèle, qui dirige une équipe de scénaristes. Son milieu, son itinéraire de vie me laisse de marbre. Je ne vais pas au bout de ma lecture.( Oh… Philippe Djian, Gallimard, 2012)
En savoir +
Certaines n'avait jamais vu la mer sur Le Figaro.frAmin Maalouf sur l'Orient littéraire.com
Lassitude, je n’arrive pas à terminer C de Tom McCarthy. Je suis au milieu et je ne comprends pas où l’auteur veut en venir. J’abandonne. La fatigue s’installe, je commence le Julie Otsuka Certaines n’avaient jamais vu la mer. J’admire le style, la puissance d’évocation de toutes ces femmes japonaises mariées à distance et qui au début du siècle dernier partent en Californie. Ce « nous » incantatoire qui reprend comme une litanie tous les récits entendus. Là, je le terminerai plus tard, le livre est court mais si dense que je peine à en venir à bout.
Deux bonheurs de lecture
Et puis miracle, dimanche et lundi derniers, deux bonheurs de lecture. Le dernier Maalouf, Les Désorientés recommandé par Véronique Mutrel de la librairie La Passerelle à Antony. Je le commence et je ne le lâche plus. Roman épistolaire qui revient sur la civilisation levantine et tous les thèmes chers à l’auteur-académicien, les identités meurtrières entre autres.
Le deuxième bonheur, c’est le dernier Marie-Hélène Lafon, auteure que nous avions reçue en 2010. Elle avait eu le prix Page des libraires pour L’Annonce. Dans son dernier opus, Les Pays, Claire, la narratrice, jeune fille issue du Cantal, arrive à Paris pour faire des études de lettres classiques. On sent les éléments biographiques. L’auteure emploie des mots ciselés et son écriture a une puissance d’évocation sans pareille. La trame est serrée, les pages denses, mais vous être pris dans le récit et c’est un merveilleux moment de lecture.
Un premier roman
Autre lecture recommandée par Marie-Claire Poirier qui tient un blog, un premier roman de Frédérique Martin : Le Vase où meurt cette verveine. Roman épistolaire mettant en scène un couple âgé. La femme est malade et doit faire des examens à Paris. Elle va loger chez sa fille, célibataire et son mari ira chez son fils marié, deux enfants. Les lettres du début son enflammées. Puis peu à peu des fissures s’installent, les relations avec les enfants, particulièrement, le lien mère-fille, s’avèrent complexes et conflictuelles. On oublie très vite la forme épistolaire, une étonnante découverte.
Les sélections pour les prix commencent et mes prédictions concernant Olivier Adam s’avèrent erronées, il n’est dans aucune sélection !!!
Voilà, cette rentrée littéraire 2012 s’achève pour moi car déjà une autre animation arrive : « Vivre ici, venir d’ailleurs » du 2 octobre au 24 novembre avec moult cafés, expos et autres… À suivre sur le site des médiathèques.
Mots-clés Rentrée littéraire 2012, Roman