Tchatch’Ado : Rencontre avec l’auteur Jean-Michel Payet à l’Espace Jeunes (le « 11 »)

Mardi 18 décembre à 18h30

Après Sarah Cohen –Scali, venue présenter Max à la librairie La Passerelle le vendredi 23 novembre, c’est au tour de Jean-Michel Payet d’aller rencontrer ses lecteurs à l’Espace Jeunes.

L’occasion d’échanger avec lui sur son dernier Dans la nuit blanche et rouge .

Pour découvrir son univers : rendez-vous sur le blog de l’auteur , avec, en exclusivité, une présentation de la documentation qui a contribué à la naissance du .

Voici un historique passionnant mêlant aventures et genre fantastique, ayant pour cadre une période très peu abordée dans la littérature ado : la révolution russe de 1917. 

A Petrograd (actuellement Saint-Petersbourg), Tsvetana est une jeune comtesse de 17 ans. Mais elle s'ennuie dans les salons de l'aristocratie. Alors, elle collabore à une revue clandestine. Son rêve, être danseuse ; mais le destin va en décider autrement. Un jour, dans son manteau, elle découvre un acte de propriété de son père décédé. Elle va alors découvrir un appartement où vivait la deuxième famille de son père....

Pendant ce temps, la révolution gronde ; l'Empereur et sa famille vivent leurs derniers jours. Le chemin de Tsvetana va croiser celui d'un beau jeune homme, Vrabec, qui semble avoir vécu mille vies et aussi celui d'un immonde agent de la Tcheka, la police secrète de l'Empereur. Les deux hommes sont à la recherche d'une mystérieuse bague donnant l'immortalité et qui serait possédée par la famille de Tsvetana.....

C'est parti pour de multiples aventures au suspense haletant, qui nous emmènent de Petrograd à la Sibérie en passant par les Monts de l'Oural. 

Beaucoup de romanesque (l'histoire d'amour entre Tsvetana et ), du fantastique (la quête de l'immortalité avec la bague) mais ces deux aspects n'oblitèrent en aucun cas l'analyse historique et psychologique. Payet examine avec brio les cas de conscience de l'héroïne, partagée entre ses obligations de classe et sa sympathie pour la révolution. L'auteur évite tout manichéisme simplificateur en se gardant bien de décrire des blancs immondes et des rouges héroïques.

A déguster sans modération !


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