Orkhidos

Stéphane Héaume, invité à la Médiathèque le samedi 5 mars

Zulma
2004

On dit souvent que la littérature française contemporaine manque d'imagination. C'est sans compter Stéphane Héaume qui propose un mélange envoûtant d'aventures, de fantastique et de romantisme.

Orkhidos nous emmène dans un univers envoûtant digne des contes de fée ou mieux encore des jeux vidéos ! L'auteur est avant tout un créateur d'univers, de cités exotiques où le futurisme se mêle au passé.

Roman d'apprentissage, roman d'amour, conte fantastique, conte de fée, rêve éveillé. Les portes d'entrée sont multiples.

Véra est une jeune femme fuyant un pays en guerre, qui débarque d'un bateau dans la ville d'Old York. Gratte-ciel en ruine, bidonvilles, montagne, port où se concentrent les bars, jardins botaniques, rues où l'on circule encore en fiacre. L'héroïne qui est sans papiers a peur de se faire arrêter par les douanes. Mais sur le quai, une dame mystérieuse, Maud Truche, la prend sous son aile et l'embauche comme serveuse dans son club privé, l'Ostrich Club.  

C'est dans ce club qu'elle rencontre au bal un jeune homme mystérieux, un prince d'un royaume déchu, Alpey de Pondishandor...Nom et visage enchanteur ...Elle n'aura de cesse de le retrouver, de rejoindre son royaume.

Le lecteur voyage dans un récit haletant, émerveillé par des univers oniriques, et toujours à l'affût du prochain événement. Cité lacustre, bar étrange, serre botanique aux perroquets et étranges personnages fantomatiques qui gardent toute leur ambiguïté.

Peu à peu les secrets se dévoilent et la "princesse" est le jeu de forces bien obscures.

Le lecteur a l'impression de voir des marionnettes ou encore des personnages d'un jeu vidéo, manipulés dans un univers virtuel.

Stéphane Héaume, à travers  une belle prose poétique, renouvelle avec brio le genre du conte.

Retrouvez ce roman dans les médiathèques d'Antony


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  1. Un joli conte en effet

    Danis
    Samedi 20/11/2010 à 15:18

    Oui, excellent choix ! un beau "poème" surréaliste en effet, avec Véra pour les vers.
    Joli jeu de mot aussi, Sylvie, pour "c'est sans conter Stéphane Héaume" (qu'on peut aussi lire "c'est sans compter sur Stéphane Héaume...").
    Cher lecteur, si vous n'avez jamais pris un train nommé l'Orkhid Express, alors c'est le moment ou jamais de se laisser entraîner par ce joli conte.