La femme du tigre

Téa Obreht

Calmann-Lévy
2011

Certains critiques enthousiastes n’hésitent pas à comparer Tea Obreht, jeune écrivain serbo-américaine, à Gabriel Garcia Marquez. Emouvant et drôle à la fois, ce premier à la dimension  réaliste magique est à découvrir absolument. Il a reçu le Prix Orange Prize 2011 et le prix Pages des libraires en 2011.

Natalia, jeune médecin serbe, se trouve en mission humanitaire dans les Balkans lorsqu’elle apprend la mort de son grand-père, médecin lui aussi. Une grande complicité les liait. Elle se souvient des récits extraordinaires dont son aïeul la nourrissait lorsqu’elle était enfant, peuplés de personnages invraisemblables : l’homme-qui-ne-mourra pas, le boucher musicien et bourreau, la femme du tigre…

Tout en vaccinant les enfants dans un orphelinat, Natalia raconte.  Sur le ton de la fable, entre tradition et modernité, entre passé et présent, les histoires s’entrelacent mêlant folklore, superstitions et réalités difficiles, évoquant un siècle de conflits et de rivalités ethniques en ex-Yougoslavie.

Retrouvez ce roman dans les médiathèques d'Antony


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  1. Livre très lourd avec beaucoup de descriptions. Le début est sympathique mais le passé reprend vite ses droits avec des flash-back de plusieurs chapitres d'où une certaine confusion entre le présent et le passé. L'avantage de ces retours aux sources est que les personnages ne sont pas plats, ils ont tous eu une enfance. Quelques flash-back sont toutefois amusants et détentent l'atmosphère qui est dans le livre, la guerre.
    Le narrateur est une femme médecin qui travaille dans l'humanitaire, parfois quand un chapitre raconte son métier, c'est passionnant.