Gaïa
2008

Dans la sélection de romans scandinaves qui nous parlent de l’Islande, voici la destinée singulière d’une femme du début du XXe siècle, une jeune artiste qui va se heurter à une époque qui n’évolue pas assez vite .

1915, Karitas, jeune fille débrouillarde issue d’une famille pauvre, dessine si bien qu’une riche dame de la ville lui servira de mécène et l’enverra à l’académie de Copenhague pour suivre ses études. Mais au retour, toujours trop pauvre pour ouvrir sa galerie et se consacrer à son art, elle va chercher un emploi de saleuse de poisson.

 …de la difficulté de concilier les tâches, toujours pour la seule et même personne....

Dans ce roman au souffle puissant, nous nous entourons de très attachants personnages. Et si nous souffrons avec l’artiste, déchirée entre maternité, tâches quotidiennes et travail artistique incompris par l’entourage, nous partageons ses joies, le chaos de sa créativité.

La fin pourrait vous dérouter, elle est ouverte et toujours, comme tout le roman d’ailleurs, féministe.

Je cherchais un roman islandais qui sorte de l’ordinaire des joyeux bagarreurs, des inspecteurs de police dépressifs, un roman qui me fasse vivre en Islande avec tout ce que le climat et la nature peuvent comporter d’aléas et de beautés. J’ai été plus que récompensée de suivre le difficile chemin de Karitas. Et je ne peux que vous encourager à le découvrir.

Retrouvez ce roman dans les médiathèques d'Antony

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